Des travaux bien faits et dans les temps

L’installateur, est seul responsable des travaux. Que ce soit une prise mal pla­cée, un carrelage mal posé ou un appa­reil abîmé, c’est lui qui se chargera de remédier aux malfaçons éventuelles. Il en sera de même, si vous constatez qu’une éraflure a été faite au cours des travaux. Là encore, envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception pour exprimer votre contestation.

• Lorsque la date de finition des travaux n’est pas respectée, le préjudice est chif­frable : obligation de prendre ses repas au restaurant, de porter son linge à une laverie, etc. Ces frais sont remboursables par l’installateur mais prenez soin de garder les justificatifs. De plus, le code civil vous donne le droit d’exiger des dommages et intérêts. Mais avant d’en arriver là, essayez de trouver une solu­tion à l’amiable ; procédure la plus simple et la plus économique.

La cuisine est achevée

Votre cuisine est installée, mais vous découvrez des malfaçons ou qu’elle n’est pas conforme. Mettez en demeure l’installateur d’effectuer les réparations nécessaires. S’il ne réagit pas, faites constater les défauts par huissier dont les frais seront à votre charge, que l’ins­tallateur satisfasse ou non à votre de­mande. Dans le second cas, vous pourrez là encore vous adresser au Tribunal d’Instance sachant qu’une telle procé­dure est aléatoire.

• Lorsque vous payez comptant, la plu­part des contrats prévoient un verse­ment de 40 % à la commande, 55 % à la livraison et 5 % à la finition des travaux. Compte tenu du faible pourcentage du solde, il est assez fréquent que l’installa­teur prenne son temps pour la finition des travaux. Pour prévenir lm abus, exi­gez que le solde s’élève au minimum à 10 % du prix global. Si vous payez à cré­dit, vous bénéficiez d’un délai de réflexion de sept jours à compter de la signature. Toutefois, la possibilité de ces­ser de payer en cas de conflit peut s’avérer délicate. Renseignez-vous auprès de votre Établissement de crédit. Précau­tion élémentaire, ne versez jamais la totalité de la somme avant la finition des travaux.

Quelle garantie ?

Si elle n’est pas absolue, la meilleure garantie pour une installation de cuisi­ne est l’adhésion des fabricants de meubles et d’électroménagers à la norme NF qui impose un bon niveau de qualité. Cependant, un défaut ou une panne étant toujours possible, le vendeur s’engage par le biais de la garantie commerciale (d’une durée variable selon les marques et les produits) à réparer le matériel, pièces et main d’œuvre, gratuitement. Il doit vous soumettre les détails de cette garantie par écrit.

• Si vous êtes amené à faire jouer cette garantie, toute période d’immobilisa­tion supérieure à 7 jours prolongera d’autant sa durée et ceci, même si le vendeur vous a fourni du matériel de remplacement.

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