L’émotion s’écrit

La quantité de substances contenues dans l’atomiseur de l’e-cigarette varie en fonction du modèle. Il contient en général de la nicotine, du glycérol ou du propylène glycol. Les vapoteurs peuvent aussi inhaler des substances plus toxiques comme le formol, l’acroléine ou encore l’acétaldéhyde. Des scientifiques ont fait remarquer la présence de produits cancérigènes et des traces de métaux dans l’e-liquide utilisée dans ce type de cigarette. Face à cette constatation, l’Union européenne a pris des nouvelles mesures pour réglementer le marché de la cigarette électronique le 18 décembre 2013. Cette directive vise à limiter la concentration de nicotine dans une recharge pour e-cigarette à 20 mg par millilitre. La quantité de cette e-liquide est également plafonnée à 2 millilitres au maximum. Cette décision sera transposée en loi dans un délai de deux ans après son adoption définitive par le Parlement européen et les États membres.

Bon à savoir sur la cigarette électronique

La cigarette électronique devenue une alternative au tabagisme n’est pas un médicament. Elle est considérée comme produits dérivés du tabac et vendue librement même si elle est assimilée à des médicaments et vendue en pharmacie dans certains États européens. En France, l’e-cigarette est pour l’heure disponible en vente dans les boutiques spécialisées et dans les bureaux de tabac. La loi sur la consommation interdit sa vente aux moins de 18 ans. Le vapotage dans les lieux publics peut prochainement faire l’objet d’une interdiction. Contrairement aux idées reçues, la cigarette électronique n’est pas sans danger. La vapeur dégagée par ce dispositif est nocive pour l’entourage du vapoteur. Il n’est donc pas recommandé de l’utiliser en présence de non-fumeurs dans une pièce étroite même si le vapotage passif est moins dangereux que le tabagisme passif. L’e-liquide est à garder éloignées des enfants pour éviter toutes intoxications. Cette recharge contient une quantité élevée de nicotine pouvant nuire les plus jeunes.