Les obligations sont risquées

Petite astuce pour débuter

Les emprunts privés présentent la particularité d’être pratiquement impossibles à acheter sur le marché primaire. En effet, les investisseurs institutionnels-qui disposent des informations requises et des moyens adéquats-se portent rapidement acquéreurs. Les particuliers sont réduits à la portion congrue. Et s’ils peuvent souscrire, ce n’est pas bon signe, car cela signifie que les conditions techniques ne sont pas suffisamment bonnes. Sur le marché secondaire, la liquidité n’est pas optimale et les tickets d’entrée peuvent être importants (50.000€, par exemple).

Les supports d’investissement collectif sont souvent la seule solution pour accéder à cette classe d’actifs. Il est aussi possible d’accéder à des émissions via des contrats d’assurance-vie (Generali, Altaprofits, Linxea, Mes-placementsvie, etc.). Les clients des assureurs donnant accès à ce type d’émission sont souvent prévenus en direct.

Obligations à haut rendement

–  Après l’été, la composante risque du haut rendement

–          emprunts dont la note est inférieure à BBB chez Standard & Poor’s et Fitch Rating ou Baa3 chez Moody’s

–          s’est rappelée au souvenir des investisseurs. L’écartement des spreads (écarts de rémunération avec les emprunts d’Etat, considérés comme sans risque) s’est creusé, allant jusqu’à 900 points de bade (9 points de pourcentage supplémentaires) sur les échéances à cinq ans, reflet d’une anticipation exagérée d’une entrée en récession.

Mon conseil

Le haut rendement et les obligations convertibles (lire page 61) sont les deux segments les plus intéressants du monde obligataire aujourd’hui. Revers de la médaille : il est difficile de les gérer en direct.

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